Les élèves ont ainsi pu s’exprimer à travers des discours faisant l’éloge de Justes de la plaine de Nay ayant caché des familles juives au cours de la seconde guerre mondiale et notamment les familles Sanchou, Pees, Fradet, Pladepousaux, Bellocq, Camino, Fontaine, Enard et Labedat.

Ces discours, accompagnés d’un morceau de violon très solennel joué par une des
élèves, sont le résultat d’un immense travail d’investigation et de création fait tout au
long de l’année par les collégiens, tous volontaires et encadrés par leurs enseignantes Marie Aline Gréco et Aurélie Sarthou.

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Initialement prévu pour être célébré lors du concours national de la résistance, le projet est finalement devenu celui auquel nous avons pu assister en partenariat avec la Maison Carrée de Nay et la Mairie. Ce projet a ainsi permis à la ville d’obtenir le titre de « ville de Justes », à présent visible sur les panneaux à l’entrée de Nay.

Hier était donc le grand jour pour les collégiens, avec une cérémonie introduite par Monsieur le Maire de Nay devant la statue de Chahab à la mémoire des Justes et à présent située dans le parc public de la ville.

Au cours de cette cérémonie, les élèves sont passés par binômes pour lire leurs discours avant de déposer des objets ayant une portée symbolique devant le monument sous le regard des élus, des membres d’associations d’anciens combattants, d’autres élèves et surtout devant des descendants des Justes.

C’est sous les applaudissements du public que la cérémonie s’est achevée permettant ainsi à la ville de perpétuer son devoir de mémoire et de le transmettre à des jeunes très investis. La journée n’était pourtant pas finie pour Nay qui a en plus pu assister à une seconde cérémonie en souvenir d’exécutions de résistants ayant eu lieu à Nay le 12 juin 1944.

Article écrit par Bastien Lamouré, élève de 1ère au Lycée Saint-Joseph Nay