Portrait du 23 septembre 2019, Jules Jouvin, élève de 1°1

Par • 22 Sep, 2019 • Catégorie: Le portrait de la semaine

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Céline Ruiz : Bonjour Jules.

Jules Jouvin : Bonjour.

C.R : C’est reparti pour une année de présentations d’élèves au travers de deux interviews, un portrait et un futile. Deux manières différentes de découvrir toutes les semaines un élève. Cette année, c’est toi qui ouvres le bal. Alors est-ce que-tu pourrais te présenter, pour commencer, en quelques mots ?

J : Ok, donc je m’appelle Jules Jouvin, j’ai 16 ans et je suis en 1°S. Euh non ! (Il rigole !) Ça, ça n’existe plus ! Non ! Je suis en 1°1.

C.R : Pourquoi tu dis 1°S ? Tu as pris quoi comme spécialités ?

J : J’ai pris Mathématiques, Physique, et NSI (Numérique et Sciences Informatiques).

C.R : Donc lapsus révélateur d’entrée, pour toi, c’est comme si tu avais pris une filière ancienne S ?

J : Oui, c’est juste qu’ils nous ont changés des trucs, mais pour moi, c’est un peu pareil !

C.R : Pourquoi avoir choisi ces spécialités ?

J : Déjà, parce que plus tard, je voudrais travailler dans l’informatique, donc pour moi, NSI, c’était une évidence, et après, j’ai pris maths et physique, parce que je trouvais que ça pourrait apporter un bon profil.

C.R : Tu fais partie de la toute 1ère promo du Bac 2021. Précurseur, tu appréhendes ou ça va ?

J : Je dirai « Moyen ». Le contrôle continu me fait un peu peur, je ne sais pas si c’est forcément mieux. Du coup, je crois que je vais appréhender tous les examens qui auront lieu dans l’année.

C.R : Tu ne trouves pas que ça pourrait être une chance pour l’élève, d’être jugé sur plusieurs devoirs, plutôt que sur un seul ?

J : Non, pas vraiment, je pense que ça va imposer plus de travail tout au long de l’année, et pour moi, plus de stress ! Il va falloir que je sois plus régulier dans mes révisions aussi.

C.R : Donc pour toi, tu penses que ce nouveau bac va demander plus de travail que le précédent.

J : Oui, je crois.

C.R : Tu as des frères et des sœurs ?

J : Oui, j’ai deux frères et une sœur. J’ai un grand frère Elliot qui est en Terminale ici, j’ai ma petite sœur qui s’appelle Candice, et qui est aussi ici en 4ème, et j’ai mon petit frère Merlin, qui n’est pas encore là, et qui est en CM2.

C.R : Tu es à St Jo depuis ta 6ème (il acquiesce). Tu fais une option ?

J : Non, rien. Depuis la 6ème, je n’ai jamais fait d’option. En 6ème, je suis venu parce que mon frère était déjà là. Je crois que lui au début, il était venu pour l’option VTT, mais aussi surtout parce que les collèges autour de chez nous, ne lui plaisaient pas.

C.R : Comment s’est passée ta scolarité ?

J : Plutôt bien. Je suis resté ici parce que j’aime bien St Jo et certains profs. Je ne dis pas tous les profs, parce qu’on en a toujours qu’on préfère, mais je suis bien ici. Le passage du collège au lycée ne m’a pas dérangé, pour moi, j’ai juste changé de cour de récré.

C.R : Tu habites où ?

J : J’habite un peu loin, à Artigueloutan, à 30 minutes d’ici.

C.R : Et tu es demi-pensionnaire ! (Il acquiesce). Comment tu fais pour la route ? Il n’y a pas de bus direct !

J : Non, je fais du covoiturage. J’ai un ami qui n’habite pas loin de chez moi, alors pour venir, on s’est toujours organisé.

C.R : Tu pars à quelle heure de chez toi le matin ?

J : Vers 7h20.

C.R : Et bien, tu vois, tu pars à la même heure que beaucoup de gamins de la plaine de Nay qui prennent le bus pour venir à St Jo !

J : Oui, ça va, ce n’est pas trop tôt non plus !

C.R : Je me rappelle qu’en juin dernier, tu es parti plus tôt que les autres, pour vivre une super expérience. Tu peux me raconter ?

J : L’année dernière, j’ai eu un correspondant toute l’année à la maison, dans le cadre d’un échange, parce que mon grand frère était parti un an en Indonésie, par le biais du Rotary qui est un organisme qui organise des échanges. Donc, vu que lui était parti, on devait nous, accueillir un jeune qui pouvait venir de partout dans le monde, et on a accueilli Diego, un élève qui venait du Mexique. Vu qu’on s’entendait bien, à la fin de l’année, en juin, il m’a proposé de venir passer mes vacances chez lui, pendant trois mois, et de découvrir son pays.

C.R : Ça tombait super bien, année de seconde, pas d’examen, tu finissais plus tôt ! C’est énorme ça !

J : Oui et c’est passé super vite ! C’était vraiment génial là-bas !

C.R : Tu étais où au Mexique ?

J : J’étais à Cuernavaca, c’est à 30 minutes de Mexico.

C.R : Tu as fait quoi là-bas ?

J : J’ai beaucoup visité et beaucoup mangé !

C.R : Mangé épicé ?

J : Non pas trop, je n’aime pas beaucoup la cuisine épicée. J’ai mangé beaucoup de tacos, super bon ! Après j’ai mangé un de leurs plats typiques : le Pozole.

C.R : C’est quoi le Pozole ?

J : C’est un peu comme une soupe, avec de la viande, du maïs et pleins de trucs dedans. On mange ça généralement avec des tortillas. J’ai été très gâté.

C.R : Diego aura été en seconde avec toi toute l’année, vivait chez toi, et si j’ai bien compris, du coup, pendant qu’il était là, ton frère, lui, était en Indonésie, pour vivre la même expérience en classe et dans une famille.

J : Oui, c’est ça. En fait, je crois que c’est entre tes 16 ans et tes 18 ans, tu dis là où tu voudrais partir et le Rotary essaie d’organiser ça. Il paye tout, sauf l’avion.

C.R : Quand tu dis « tout », ça comprend quoi ?

J : Ça comprend la scolarité, les sorties scolaires, ça comprend même l’argent de poche. En échange, il demande à la famille de recueillir un jeune dans le monde.

C.R : Et pas un enfant de la famille chez qui un élève a séjourné ?

J : Non, en général, ce n’est pas ça, juste un jeune de n’importe quel pays.

C.R : En fait, c’est un échange d’enfants, pendant qu’un est parti, la chambre inoccupée en accueille un autre !

J : Oui, c’est ça !

C.R : Tu as donc vécu ton expérience, avec ton frère loin, et Diego à la maison, avec qui tu t’es super bien entendu.

J : Oui, j’espère y repartir, ou que lui revienne en France pour des vacances, mais continuer à se voir.

C.R : Diego a passé sa seconde ici. Il a pu avoir une équivalence au Mexique ? Son année d’étude en France a compté dans sa scolarité ?

J : Non, en fait, c’est comme mon grand frère, c’est comme s’il s’était déscolarisé pendant un an. Il peut partir un an, suivre une scolarité ailleurs pendant toute une année, mais après il faut qu’il reprenne ses études là où il s’est arrêté.

C.R : Pareil pour Elliot ?

J : Il est parti un an en Indonésie, lui aussi, il a adoré. Il est parti, il était en 1ère, il a passé un an là-bas, et il est revenu là, en Terminale. A priori, ses notes de 1ères aux épreuves anticipées, ont été gelées pendant un an. Du coup, il reprend son cursus normal scolaire.

C.R : Ok, retour maintenant sur St Jo : Pour toi, le point fort de St Jo, ce serait quoi ?

J : Je dirai son emplacement. On n’est pas dans la ville, c’est un très beau site, on a une belle vue et puis on a des lamas ! Et ça, je trouve ça génial ! (Il rigole !).

C.R : Un défaut ?

J : Le pain au self. Il n’est pas toujours bon.

C.R : Et pour finir, si tu veux rajouter quelque chose ou faire passer un message, c’est à toi !

J : Je voudrais remercier la famille qui m’a accueilli cet été, et mes parents qui m’ont donné la possibilité d’y aller. Les mexicains sont vachement accueillants, vraiment très gentils. J’ai vécu quelque chose de vraiment très fort.

Ainsi se termine le portrait de Jules. RDV Lundi prochain pour le découvrir autrement ! A tout vite pour son interview (F)utile…