Portrait du 20 Mai 2019, Jules Faivre, élève de Tale ES (Interview réalisé le jeudi 16 Mai)

Par • 19 Mai, 2019 • Catégorie: Le portrait de la semaine

Photo Portrait Jules Faivres

 

Céline Ruiz : Bonjour Monsieur !

Jules Faivre : Bonjour Madame !

C.R : Monsieur Jules, est-ce que tu pourrais te présenter en quelques mots ?

J : Je m’appelle Jules Faivre, j’habite à Bordeaux, je suis élève interne à St Jo depuis ma seconde, je suis en Tale ES. J’ai un frère qui s’appelle Arthur et qui est aussi ici en 3°1. Je ne fais pas d’option, j’ai fait un peu de vélo en seconde, mais ça s’est fini assez prématurément.

C.R : Pourquoi es-tu venu à St Jo ?

J : Parce que j’avais quelques soucis chez moi et que mon père voulait que je m’éloigne un peu de Bordeaux. Il avait entendu parler de St Jo par un ami à lui, qui y avait mis sa fille et pour qui ça c’était très bien passé, alors il a voulu tester. Ça nous a plu à moi et à mon frère, alors du coup, je suis arrivé en seconde et mon frère en 5ème. Là, il va passer le brevet, et après, il devrait continuer ici au lycée quand moi je serai parti.

C.R : Pourquoi as-tu commencé et arrêté très vite l’option Vtt ?

J : Parce que je me faisais une idée du vélo un peu à la bordelaise, c’est-à-dire le vélo un peu tranquille ! Et en fait, pas du tout ! C’est du Vtt sportif ici ! J’ai fait une séance, au début de ma seconde, avec un vélo de l’atelier de Bertrand, et j’ai découvert très vite en pédalant que ce n’était pas du tout l’image que je me faisais de l’option Vtt. Il allait falloir pédaler et je ne me voyais pas trop dans cette image du sportif hyper axé vélo ! Il aurait fallu que je m’achète un vélo et que je m’y mette, et je n’en avais pas trop envie.

C.R : Dernière année pour toi (Il acquiesce). Tu as eu tes résultats Parcoursup hier soir, ça s’est passé comment ?

J : Ça va, ça s’est plutôt bien passé. J’ai eu des vœux acceptés, des vœux en attente. Je vais attendre la fin des résultats pour savoir où je vais vraiment aller.

C.R : Dans l’idéal, toi, tu préfèrerais faire quoi ?

J : Une Prépa ECE, option économie à Bordeaux, Bayonne ou Paris. Une des trois m’irait bien ! Je suis pour l’instant sur liste d’attente.

C.R : Tu as comparé ta place sur les listes d’attente par rapport à celles de l’année dernière ?

J : Oui, et à chaque fois, je suis en dessous du dernier qui avait reçu une proposition d’admission, alors je me dis que c’est plutôt jouable.

C.R : Plus tard, tu voudrais faire quoi ?

J : Plutôt m’orienter vers du commerce. J’ai aussi passé le concours Science Po en parallèle, donc soit je fais une prépa et je m’oriente plutôt vers du commerce, style DRH, directeur… ou je fais Science Po et je me dirige vers du journalisme sportif.

C.R : Tu es à un mois du bac, tu stresses ?

J : Pas stressé du tout. Enfin, un peu ça monte, mais là, pas stressé du tout ! Je vais beaucoup stresser la veille ou la semaine avant, mais pas du tout un mois avant.

C.R : Tu es organisé dans ton travail ?

J : Organisé oui, je ne suis pas un gros gros bosseur non plus, mais je bosse efficacement, ce qui me permet d’avoir de bonnes notes. J’avais fait pareil pour le bac en première, et j’ai eu de supers notes, alors je pense qu’en terminale, ça passera aussi.

C.R : Tu fais les allers-retours Bordeaux-Nay en train toutes les semaines…

J : Oui, les lundis matin et vendredis, à part quand je me débrouille pour aller les week-ends par-ci, par-là, ou chez la copine.

C.R : Tu retiendras quoi de tes trois ans à St Jo ?

J : Que c’était assez cool, parce que moi, je venais d’un collège où on était 3000 à Bordeaux ! Ce n’était pas le collège où on voyait le directeur, comme on voit Mr Ginesta ici. C’était plutôt le collège où on voit le directeur une fois par an, et si on le voyait, c’était mauvais signe ! Je dirai qu’ici, c’est assez familial, avec certains défauts, comme dans une famille. Moi, j’ai l’habitude de dire que St Jo, c’est un peu comme la famille que l’on ne voulait pas avoir, c’est-à-dire que parfois, ça se passe très bien, et parfois ça a les défauts de la famille, dans le sens que tout le monde se connait, tout le monde sait tout sur tout ! Ça associe certains défauts. Mais franchement, j’ai vécu une super expérience, et j’essaie de la donner à chaque fois à ceux à qui je fais visiter St Jo. Parfois, on me reproche de donner une image de St Jo centre de vacances, où tout est cool et où il y a une bonne ambiance, mais franchement, pour moi, ça aura été très positif !

C.R : Si je te demandais un défaut de St Jo, tu me dirais quoi ?

J : Je ne sais pas, peut-être une meilleure communication entre Mr Ginesta et Mr Desbas, et les élèves. Il y a eu il y a un mois un problème par rapport au Père-Cent, qui était surtout lié à un problème de communication, mais à part ça, je n’en vois pas vraiment.

C.R : L’internat, tu as aimé ?

J : Oui, j’ai adoré. Je ne connaissais pas du tout. Je n’appréhendais pas beaucoup, parce que ça ne me dérangeait pas non plus de ne pas être chez moi. Et ça s’est super bien passé. Je ne suis pas triste de partir non plus, parce que je vais retourner sur Bordeaux et je ne suis pas contre ça non plus. Non, mais franchement, j’ai beaucoup aimé l’internat.

C.R : Si tu pouvais créer quelque chose à St Jo, tu créerais quoi ?

J : Je ne sais pas, peut-être une association d’élèves, comme il y a des groupes d’élèves à l’Université ou dans d’autres lycées à Bordeaux, qui organiserait des trucs pour St Jo. Cette association pourrait organiser des compétitions en interne, mais aussi pourrait participer à la rénovation, comme par exemple du foyer, ou tondre et s’occuper du terrain de foot… Une espèce de groupement d’élèves, avec des leaders en Terminales parce qu’ils connaissent mieux les lieux, et des représentants de chaque classe. On pourrait créer des trucs de sports. Il y en a beaucoup ici, organisés par les profs de sport, mais pourquoi pas des tournois inter-lycée, ou interclasse, ou des défis qui motivent, je ne sais pas, mais ça pourrait être pas mal !

C.R : Est-ce que tu peux me dire ton meilleur souvenir sur tes 3 ans passés ici ?

J : J’ai bien aimé le voyage à Paris qu’on a fait cette année avec Mr Théas, on l’attendait depuis l’année dernière. Mais après, j’ai beaucoup d’autres bons souvenirs, comme le foot le mardi soir, des moments très cools, et puis les cours avec les profs, franchement, la plupart des profs sont sympas, l’ensemble des gens ici, les surveillants, toi, de très bons souvenirs dans l’ensemble.

C.R : Tu penses que le fait de venir à St Jo t’aura servi ?

J : Oui, parce que ça m’aura permis de connaître une autre manière de faire, c’est-à-dire un petit lycée avec un internat, qui m’a beaucoup changé. Ça m’aura aussi permis de redescendre un peu, parce que bon, les bordelais ce sont les bordelais, j’ai mis trois semaines à m’y faire ! Au départ, j’étais un peu con. Ça permet de redescendre, de connaître d’autres coutumes, des trucs que je ne connaissais pas du tout, les fêtes de villages, tout ça, je ne connaissais pas !

C.R : Attends, on n’est pas non plus dans un trou perdu ! (On rigole !).

J : Non, mais si ! Pour les Bordelais, tout ce qui est palois, ce n’est pas hyper connu. Et moi, je suis hyper content d’avoir pu connaître, et vivre tout ça. Etudier dans une ville un peu de campagne, vivre les fêtes de village, Nay et tous ses villages autour, c’est quand même une autre manière de vivre qu’à Bordeaux, qui est tout aussi bien, voire mieux.

C.R : Ces bordelais, ils sont terribles quand même !

J : Attends, je peux quand même reconnaître que je me suis plus plu ici, avec la mentalité d’ici, qu’avec la mentalité bordelaise de chez moi.

C.R : Les 33 dans le Béarn, ils sont catalogués ! Tu as dû te faire chambrer en arrivant ici…

J : Oui, et même encore aujourd’hui, je le sens un peu le fait d’être 33 ! Bon mais après, c’est hyper gentil, comme moi qui chambre les béarnais ! Ce n’est jamais méchant !

C.R : Pour finir, tu rentres maintenant, par ce portrait dans les archives de St Jo…

J : Super !

C.R : Oui, alors si tu veux rajouter quelque chose ou faire passer un message, pour le mot de la fin, c’est à toi…

J : Je n’ai pas de remerciement particulier, je dirai juste aux futurs élèves : si vous venez à St Jo, ne vous prenez pas trop la tête, comme je dis, bossez et on vous laissera tranquille, amusez-vous, prenez du plaisir, profitez de tout ce qu’offre St Jo, et surtout bossez, pour vos études supérieures, c’est important. Et après merci aux profs, et merci à tout le monde.

Ainsi se termine le portrait de Jules. RDV lundi prochain pour le découvrir autrement ! A tout vite pour son interview (F)utile…