Portrait du 25 Novembre 2019, Maëva Boisseleau, élève de Tale S

Par • 24 Nov, 2019 • Catégorie: Le portrait de la semaine

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Céline Ruiz : Bonjour Maeva.

Maeva Boisseleau : Bonjour.

C.R : Pourrais-tu te présenter en quelques mots ?

M : Je m’appelle Maeva Boisseleau, je suis en Terminale S Spé Maths, avec option Théâtre et English+ depuis la 6ème à St Jo.

C.R : Tu fais théâtre depuis la 6ème !

M : Oui.

C.R : Et tu m’as dit English+ ??? Tu m’expliques ?

M : Oui, enfin, ce n’est plus vraiment English+, ça, c’était au collège ! En fait, j’ai redoublé cette année le Cambridge, parce que je n’avais que le B1 l’année dernière, alors cette année, je le repasse pour avoir le B2. Mais après, c’est moi qui dis que j’ai redoublé, c’est juste parce que cette année je me retrouve avec des 1ères, c’est pour ça que je dis que j’ai redoublé !

C.R : Tu ne m’as pas dit ton âge, où tu habites, et si tu as des frères et des sœurs ?

M : Alors j’habite à Artigueloutan, j’ai un frère qui a 15 ans, qui s’appelle Enzo, qui est ici en 2°3, et moi, j’ai 17 ans.

C.R : Vous êtes demi-pensionnaires ?

M : Oui, on vient en covoiturage avec 6 familles d’Artigueloutan qui ont des enfants ici.

C.R : Comment vous faîtes ? Vous avez un minibus ?

M : Non, ce sont plusieurs voitures, on a un planning avec « qui amène qui » et « qui ramène qui », avec les semaines paires et impaires, et en fonction du nombre d’enfants, ça varie.

C.R : Ok, donc du côté d’Artigueloutan, vous êtes méga bien organisés !

M : Oui, c’est comme ça depuis tout le temps.

C.R : Tu as fait toutes tes années collège à St Jo, idem pour le lycée, là, tu es en dernière année. Ça fait bizarre, non ?

M : En fait, je n’ai pas l’impression d’avoir grandi. Je n’ai pas changé d’établissement, alors pour moi, dans ma tête, je suis toujours au collège.

C.R : Non ! Tu es en terminale, et tu as encore l’impression d’être au collège ?

M : Oui ! Je n’ai pas grandi !

C.R : Attends, tu es la 1ère qui me le dit ça ! (On rigole). Par rapport à quoi ?

M : Je connais tous les profs, on a les mêmes chaque année, où certains qui reviennent souvent. L’environnement, le self, les classes, c’est toujours la même chose, je n’ai pas l’impression d’avoir grandi.

C.R : Pourtant, il y a des différences quand même, le collège est plutôt au bâtiment Gabizos, les classes lycée, toutes plus ou moins, donnent sur le cloître…

M : Oui, mais la façon de travailler, c’est toujours la même chose,  la méthode, la rigueur, est la même au collège et au lycée.

C.R : Du coup, si je te demande c’est quoi la différence entre le collège et le lycée, tu vas me dire quoi ?

M : Je dirai qu’au lycée, les profs ont plus confiance en nous, ils nous laissent plus de liberté, mais ça, je le retrouve en général, avec les surveillants, tout le monde en fait, on nous laisse plus de liberté, on nous fait plus confiance. Après, je dirai aussi que la grosse différence entre le collège et le lycée, est la masse de travail qui augmente beaucoup, qui est surtout arrivée en 1ère S. Après, je trouve qu’en 1ère et terminale, le travail est à peu près le même.

C.R : Ton meilleur souvenir au collège ?

M : En 5ème, quand j’ai découvert le piano à la chapelle. Ça m’a donné envie d’apprendre le piano, et depuis, je vais tous les matins y jouer. Le piano, c’est une vraie passion pour moi. J’ai commencé les cours qu’en seconde. Avant, je faisais avec internet, j’allais sur des tutos, je les apprenais par cœur, et j’allais les jouer à la chapelle. Je prends des cours, mais je ne fais pas de solfège.

C.R : Tu prends des cours où ?

M : Avec une prof particulière, 30 minutes par semaine, avec le foyer rural d’Idron. On a cours dans un préfabriqué, à côté de la bibliothèque d’Idron.

C.R : Tu sais ce que tu veux faire plus tard ?

M : Ingénieure Mécanicienne, dans le secteur du transport. Le rôle de ces ingénieurs serait par exemple : Un entrepreneur va demander un moteur avec certaines caractéristiques, et les ingénieurs vont devoir le modifier pour que ça réponde à ses critères. Voilà, j’aimerais bien faire des choses comme ça.

C.R : Bientôt Parcoursup, tu connais donc les écoles que tu vas demander ?

M : J’aimerais bien aller à la Prépa Maths Physique à Barthou, parce que c’est la plus près, mais aussi parce que je connais des élèves qui y sont allés, j’ai aussi rencontré un prof de maths et de physique, qui enseignent là-bas, au salon Studyrama de Biarritz l’année dernière, et au salon de l’Etudiant à Pau. J’ai aussi visité le lycée Louis Barthou l’année dernière aux portes ouvertes, où j’ai vu encore un autre prof.

C.R : C’est bien ça, tu t’es bien projeté !

M : Oui, j’ai aimé leur état d’esprit.

C.R : Tu es bonne élève ?

M : Ça va, je me débrouille.

C.R : C’est-à-dire ?

M : 14.8 au 1er trimestre de moyenne générale.

C.R : Ah oui, en effet, tu te débrouilles ! Et tu as combien de points d’avance avec les épreuves anticipées ?

M : 22. J’ai eu une mauvaise note à l’écrit au français. J’ai eu 7 ! Après, j’ai eu 16 à l’oral, et 18 aux TPE. A l’écrit de français, deux de mes amies l’ont interprété d’une certaine façon, et elles ont eu 12 et 13, et une autre amie et moi, on l’a interprété d’une autre façon, et on a eu en dessous de 10. Je pense qu’on ne l’a pas interprété comme il fallait.

C.R : Tu fais théâtre depuis la 6ème, tu as continué en lycée pour ton bac avec l’option légère. Ça t’aide le théâtre ?

M : Oui, beaucoup. En 6ème, j’étais très timide. Je ne parlais pas beaucoup. Et grâce au théâtre, maintenant, quand je dois faire un exposé en classe, je ne stresse plus du tout. Ça m’a aussi aidé à parler un peu plus fort, de par ma timidité.

C.R : Sur toutes tes années à St Jo, tu peux me dire les voyages scolaires que tu as faits ?

M : Soustons en 6ème, Futuroscope en 5ème, Galway en Irlande en 4ème, et Barcelone en Espagne en 3ème. En lycée, je n’ai rien fait. J’ai demandé en seconde pour l’immersion en Irlande, mais je n’ai pas été acceptée.

C.R : Tu l’imagines comment ton post-bac ?

M : Je pense que la prépa, ça va être compliquée. De par le temps que ça va me prendre, je risque de ne pas trop avoir de vie à côté, je pense qu’il faut quand même garder des loisirs pour ne pas se perdre et partir en dépression ! Et après, je pense que l’école d’ingénieur sera plus facile.

C.R : Pour toi, c’est quoi le point fort de St Jo ?

M : Le fait que les professeurs soient toujours là pour nous. Dès qu’on a besoin d’aide, ils nous aident. Je vois, par exemple, Mme Bidégaray, elle prend le temps de corriger tous les exercices entièrement, et de nous les envoyer par mail, et ça, ça amène vachement pour refaire après les exercices chez moi. Depuis la 6ème, je le pense, et je continue de le penser. C’est pour ça que j’ai voulu rester au lycée.

C.R : Un point négatif ?

M : La taille du self. On est un peu tous serré. On manque de places.

C.R : Ton meilleur souvenir au lycée ?

M : En seconde, j’ai adoré faire trois spectacles de théâtre dans l’année. C’était super bien ! On changeait à chaque fois de pièce, on devait vite les travailler pour pouvoir les présenter aux élèves de collège et lycée. J’ai adoré le fait de montrer notre travail chaque trimestre, montrer qu’on avait beaucoup travaillé, et qu’on y mettait du cœur. Au collège, on ne travaille qu’une seule pièce par an que l’on présente à la fin de l’année, comme du coup en 1ère et Terminale.

C.R : Pour finir, si tu as envie de rajouter quelque chose ou faire passer un message, c’est à toi…

M : J’aimerais remercier Mr Ginesta pour toutes les possibilités qu’il nous donne en général. Le fait qu’on puisse être dans des petites classes en terminale par exemple. Je trouve qu’il a toujours été là, pour nous apporter des choses, et aussi pour qu’on soit bien. Je pense que ça aurait été différent si j’avais été ailleurs, je n’aurais pas eu tout ça. Merci aussi à toute l’équipe éducative et toutes les personnes qui s’occupent de nous.

Ainsi se termine le portrait de Maeva. RDV Lundi prochain pour la découvrir autrement ! A tout vite pour son interview (F)utile…